Introduction
L’intelligence artificielle (IA) est annoncée comme la prochaine grande transformation de nos modes de vie, de travail et de nos interactions, notamment avec les services publics. Pourtant, cette révolution technologique soulève une question essentielle pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) :
Doivent-ils intégrer, ou pas, l’Intelligence Artificielle (IA) dans leurs projets ?
Lors du webinaire animé par Adeline Guénard et Christophe Simone, plusieurs experts ont abordé et débattu des enjeux majeurs de cette transformation et de ses impacts sur les professionnels du secteur.
Les grands enseignements du webinaire :
L’IA, un outil déjà omniprésent qui optimise /assiste l’humain.
Nous utilisons l’IA au quotidien, parfois sans nous en rendre compte. Le simple fait de flouter son arrière-plan en visioconférence en est un exemple concret. L’IA, quand elle est utilisée avec une certaine expertise, optimise ou permet d’assister les fonctions existantes au sein des
organisations de l’ESS, particulièrement les fonctions support . C’est notamment le cas avec les différents assistants qu’il est possible de se créer pour « augmenter » son activité et son efficacité, à partir de ses propres données. S’il faut savoir apprivoiser l’IA, il n’est pas nécessaire d’être un développeur informatique pour autant ! Dans un contexte de moyens tendus, l’IA pourrait être un vrai levier pour l’ESS. Sébastien nous dévoile sa méthode ROCKSTAR © pour générer un prompt de qualité et nous aider à avoir des résultats pertinents plus rapidement (et aussi en consommant moins d’énergie !)
Des régulations en cours de mise en place : Avec l’expansion rapide de l’IA, des régulations commencent à être adoptées en France et en Europe pour encadrer son utilisation et protéger les utilisateurs.
Mistral AI, une alternative Française sécurisée : toute aussi (voire plus) performante que ChatGPT, c’est aussi une alternative plus éthique aux solutions américaines ou chinoises, offrant une meilleure sécurité des données.
Le risque de standardisation des réponses : L’utilisation de l’IA pour rédiger des dossiers de financement ou des documents administratifs peut entraîner une uniformisation des réponses, limitant ainsi l’originalité et la personnalisation.
L’impact environnemental et humain de l’IA : L’intelligence artificielle repose sur des infrastructures gourmandes en énergie et en ressources humaines. Le documentaire « Les sacrifiés de l’IA » de France TV met en lumière les conséquences souvent invisibles de cette technologie comme le rappel Anthony Fagot.
Un risque de fracture numérique accélérée : Julien Dubois parle de fracture numérique qui risque de s’accentuer, excluant encore plus certains publics vulnérables et également certains salariés des organisations.
Regardez le replay du webinaire
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Ressources complémentaires
L’IA offre des opportunités, y compris pour les acteurs de l’ESS. Un usage conscient, éthique et inclusif peut permettre d’optimiser vos actions, avec comme point d’attention d’éviter de creuser
davantage les inégalités numériques.
Restons vigilants et formons-nous à l’IA au service d’une intelligence collective, solidaire et humaine !